Véritable récit de chêne et de feu ! Nous avons sélectionné un single malt de Speyside merveilleusement fruité qui vieillissait en pièces de Bourbon. Nous l’avons ensuite enfutaillé dans divers fûts spécialement conditionnés. Pour ce qui est du chêne américain, nous avions de nouvelles pièces de chêne fortement grillées et moyennement carbonisées et de nouvelles barriques intensément grillées (pas de carbonisation) et grillées au niveau moyen + (c’est-à-dire grillées de manière plus légère mais toujours sans carbonisation). En ce qui concerne le chêne français, nous avons choisi des barriques grillées avec le même carnet des charges que les barriques américaines.
La dégustation olfactive avant dilution nous plongea dans une atmosphère de champagne, alors que nous trempions du pain d’épice dans la goutte pétillante des jours de fête, et aussi de Kir Royal classique avec crème de cassis. En bouche, apparition de poires pochées dans le Pinot noir coiffées de Chantilly et de crème à la vanille. En finale, sorbet à la fleur de sureau rafraîchissant. Après dilution, un membre du Panel trouva des notes de Torrone - ce nougat italien parfumé à l’orange et bourré d’amandes grillées – dans un entrepôt de fardage. D’autres y apprécièrent un parfum de plantain à la cannelle caramélisé. En bouche, il y avait miel de bergamote sur porridge crémeux avec du beurre ainsi que des écorces de yuzu, confites et enrobées de sucre.